Le tatouage en entreprise : pour ou contre?
Aucun doute, le phénomène du tatouage en entreprise est de plus en plus présent, il semble se diversifier et s’ouvrir à de plus en plus de personnes. Pourtant, l’idée selon laquelle un tatouage est un frein à l’embauche persiste encore. Qui n’a pas subi les reproches d’un proche en lui annonçant un projet de tatouage ? Mais qu’en est-il des répercussions sur notre vie professionnelle ? Cela peut-il constituer un frein professionnel ? Les choses ne sont-elles pas en train de changer ? On en parle !
Ce qu’en dit la loi
Le code du travail interdit toute discrimination liée à l’apparence physique, mais selon la nature du poste ou l’image que souhaite donner l’entreprise, un contrat de travail peut interdire des accessoires ou des tenues.
L’article L1132-1 du Code du travail interdit toute discrimination au travail et dispose notamment qu’« Aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement ou de nomination ou de l’accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, (…) en raison (…) de son apparence physique. »
La législation du travail est assez vague sur cette question, il n’existe aucune obligation légale abordant le port des tatouages dans le monde du travail explicitement. La seule référence indirecte aux tatouages est un article qui dispose que « aucun employé ne fera l’objet de sanctions, de licenciement ou de mesures discriminatoires en raison de son apparence ».
Alors, dissimuler ou assumer ?
D’après une étude Ifop, le tatouage ne concerne que 7% des cadres supérieurs. D’où l’idée négative répandue à propos du tatouage visible en entreprise.
Depuis la fin des années 1980, le tatouage est de plus en plus populaire. Les moins de 35 ans sont les clients les plus fidèles des tatoueurs. Le tatouage (ou piercing) fait partie intégrante de l’apparence physique d’un individu. C’est même devenu une manière de s’exprimer ou de s’imposer face au monde.
Cependant, 83 % des Français pensent qu’un tatouage peut être un frein professionnel. Les principaux « a priori » sont le manque de sérieux, l’esprit rebelle ou le manque de professionnalisme.
Les salariés tatoués optent souvent pour un compromis : tatouage discret et/ou facilement dissimulable par le biais de vêtements ou maquillage. Mieux vaut augmenter ses chances lors d’un entretien d’embauche en dissimulant les tatouages. Lors d’un entretien d’embauche, les premières impressions sont visuelles : posture, tenue, etc.
Le monde du travail ne semble pas totalement prêt à accueillir à bras ouverts le tatouage. La route est encore longue avant que le tatouage soit totalement accepté. Pourtant, à la question « êtes-vous gêné par les personnes tatouées au travail ? », 82% des sondés répondent « Non ». Alors où est le problème ?
Positif ? Négatif ? Quel est votre avis ? Pour nous, le tatouage n’a pas de lien avec les compétences professionnelles. Et si on arrêtait de se concentrer sur des détails tels que des tatouages et on prenait le temps de découvrir la personne en face de nous sans a priori ? C’est aussi ça la diversité en entreprise non ?
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